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PARTIE I : Les caractéristiques de la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE)
   ➣ I. L'éthique attitude
   ➣ II. Le respect de l'environnement
   ➣ III. La responsabilité sociale
   ➣ IV. L'engagement humanitaire
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PARTIE II : La démarche de responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE)
   ➣ I. La notion de développement durable (DD)
   ➣ II. L'intégration de la démarche de RSE et ses instruments de mesure
   ➣ III. La notion d'investissement socialement responsable (ISR)
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PARTIE III : Les limites de la mise en oeuvre de la responsabilité sociétale
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PARTIE IV : Etude de cas : Exemple de la société ARMORLUX
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Par son existence-même, l’entreprise a traditionnellement une responsabilité sociétale : elle génère de l’activité économique donc de la richesse, de la croissance pour un pays, des emplois, de la technologie et des biens répondant à des besoins, des contributions sociales redistribuées ensuite par l’État.
La mise en œuvre de la finalité de l’entreprise pose, en ce début de siècle, la question plus approfondie de sa responsabilité en matière éthique, sociale, environnementale voire même humanitaire. La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est l’intégration, volontaire ou prescrite par la loi, de ces grands principes à sa finalité, à sa stratégie et à son mode de management. L’entreprise doit combiner son souci de rentabilité avec des questions qui dominent aujourd’hui largement la place publique, du niveau local au niveau mondial. Ces préoccupations touchent de nombreux domaines et tous les acteurs de l’entreprise, qu’ils soient internes ou externes.
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D’une part, l’entreprise doit être en mesure d’expliquer les impacts de son activité en fonction de ces « nouveaux » critères. D’autre part, l’entreprise doit élaborer sa finalité, sa stratégie, son mode opératoire en choisissant de s’élever plus au moins vers ces critères ; elle doit le faire également pour et en association avec ses collaborateurs.
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Selon le Larousse, l’éthique est la partie de la philosophie qui envisage les fondements de la morale. Mais c’est aussi l’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un.
Appliquée à l’entreprise, cette attitude sera observée à travers certaines options choisies dans le but de faire référence à des valeurs fondamentales, c’est-à -dire communément reconnues comme d’intérêt général et respectueuses d’une certaine morale.
Le retour en force de cette notion s’appuie sur la large communication par les media autour d’affaires peu rutilantes : des pratiques de corruption, de malversations ont entachées certaines grandes sociétés. Le monde économique a besoin de redorer son image.
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Nous parlons ici de l'environnement au sens écologique. Celui-ci est composé de l'ensemble des éléments objectifs (qualité de l'air, bruit, eau, etc ...) et subjectifs (beauté du paysage, qualité d'un site, etc ..) constituant le cadre de vie des individus.
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Toute notre société civile se préoccupe de manière grandissante de la préservation ou de l'amélioration de son cadre de vie, des problèmatiques liées au climat,Â
de la quantification des ressources naturelles de la planète… On comprend donc aisément que la société économique ne puisse que s’inscrire dans ce mouvement, d’autant plus qu’une forte pression est aujourd’hui exercée par les ONG mais aussi par certains partis politiques.
Une entreprise qui ignorerait sa responsabilité en la matière s’exposerait à une dégradation de son image et en conséquence, à une perte de rentabilité.
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Le social traite des rapports entre les individus, les groupes dans la société, leurs conditions économiques, psychologiques et aussi l'amélioration de leurs conditions de vie et en particulier des conditions matérielles.
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La responsabilité sociale de l'entreprise s'observe à travers les conséquences sociales et humaines de ses activités et de son fonctionnement interne. Les pratiques sociales de l'entreprise vont notamment être révélées par sa politique de recrutement d'insertion, de formation, par son mode de management, au service de sa finalité mais également au regard des attentes de la société civile (recherche d'une zone de confort) ou du gouvernement (exemples : politiques de l'emploi, de l'éducation, de l'égalité des chances, etc...)Â
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Certaines grandes entreprises vont jusqu’à s’engager dans une démarche de soutien aux populations qui vivent dans la précarité, aux pays émergents ou dans le cas de conflits géopolitiques ou lorsque surviennent des catastrophes naturelles. Le phénomène de mondialisation se joue donc également à ce niveau-là .
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À travers des dons de matériel ou de denrées, de la formation professionnelle, du parrainage ou de la transmission de technologies, ces entreprises intègrent et organisent cette démarche dans le cadre de leur stratégie globale, véhiculent une image positive à travers ce type d’actions et vont même parfois jusqu’à encourager leurs collaborateurs à s’y engager personnellement.
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Le développement sera ici pris sous le sens de croissance mais aussi d’épanouissement. En effet, appliqué aux sciences humaines, le développement désigne l’amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population et renvoie à l’organisation sociale servant de cadre à la production du bien-être (B. BRET, géographe. 2006).
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Il y a ici une notion de temps et plus précisément de vision à long terme.
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La notion de développement durable (DD) se définit par « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
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En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations-Unies, officialise cette définition ainsi que celle des trois piliers qui la composent :
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Le concept de Développement Durable est défini à une échelle planétaire et englobe l’ensemble des activités humaines et leurs impacts.
Dans la droite ligne de la prise de conscience par de nombreux pays, par les ONG et par les individus (qui sont aussi tous des clients potentiels puisque consommateurs), la RSE relève finalement de l’intégration, par l’entreprise, du concept de développement durable à sa finalité, à sa stratégie, à ses activités et à ses facteurs de production (ressources humaines, ressources financières, ressources matérielles).
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L’intégration de la démarche de RSE peut être volontaire de la part de l’entreprise qui choisira de l’exercer à divers degrés et dans toutes ou parties des fonctions de l’entreprise. C’est le cas en matière de :
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Fixation d’objectifs dans toute la chaine de production de la matière première à la distribution : cela peut impliquer notamment, la contractualisation avec les fournisseurs de l’entreprise (amont et aval) sur la base d’objectifs clairement énoncés, puis le suivi de ceux-ci par l’exercice d’un contrôle : audits permettant de vérifier l’application du cahier des chargesÂ
Cependant, elle est dans certains cas, exigée et/ou stimulée par d’autres parties-prenantes : l’État, la société civile représentée par les collectivités locales et les ONG, les consommateurs, les clients ou les fournisseurs, les salariés, les syndicats. C’est le cas notamment de part :
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Dans tous les cas, la mise en œuvre de la RSE va se traduire dans sa stratégie mais aussi dans les formes et outils de management de l’entreprise.
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Nous avons vu que la mise en oeuvre de la RSE peut avoir une influence forte sur l'image de l'entreprise :Â
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Cependant, certaines entreprises peuvent être taxées d’opportunistes lorsqu’elles lient de manière superficielle ou ponctuelle, une démarche sociale, environnementale, éthique ou humanitaire. Comportements et discours paradoxaux peuvent conduire l’entreprise à l’effet inverse de celui recherché.
La RSE doit être une démarche globale pour être cohérente.
La délocalisation des unités de production peut, par ailleurs, rendre délicate la maîtrise du processus, du fait de l’hétérogénéité des repères culturels, économiques et sociaux, mais aussi de la traçabilité selon les pays.
Le développement des outils de certification et d’évaluation à l’échelle mondiale est un moyen d’obtenir certaines garanties.
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