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Le lieu de mémoire est un concept historique mis en avant par l’ouvrage Les lieux de mémoire, paru sous la direction de Pierre Nora entre 1984 et 1992. Le mot fait son entrée dans le dictionnaire le grand Robert de la langue française de 1993. Les lieux de mémoire sont des éléments matériels ou idéels. Celui-ci peut être un monument, un lieu ou un symbole.
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Plan du document :
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I. Les lieux de mémoire matériels et de guerre principalement
1) Les camps d'internement
2) Les monuments aux morts
3) Les monuments nationaux
4) Les nécropoles
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II. Les lieux de mémoire matériels mais hors guerre
1) Les monuments historiques
2) Les plaques commémoratives
3) Les stèles
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III. Les lieux de mémoire symboliques
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En juin 1884, Émile Nouguier et Maurice Koechlin ont l’idée d’une tour très haute, conçue comme un grand pylône formé de quatre poutres en treillis écartées à la base et se rejoignant au sommet, liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers.
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Le 18 septembre 1884, Gustave Eiffel prend un brevet « pour une disposition nouvelle permettant de construire des piles et des pylônes métalliques d’une hauteur pouvant dépasser 300 mètres ». Cette disposition doit, le mieux possible, résister au vent. Le 1er juillet 1887, la construction commence et s’achève 21 mois plus tard.
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Ce monument a été mis à l’honneur lors de l’Exposition universelle de 1889 et pour ne pas être démoli, il est devenu une antenne monumentale de transmissions radio. Aujourd'hui, il supporte plusieurs dizaines d’antennes, dont un mât de télévision qui culmine à 324 mètres.
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Cette statue a été inaugurée le 26 octobre 1873. Cette statue, en bronze, est placée à l’extrémité de la place d’armes, devenue promenade des terreaux en 1723. Encore visible aujourd’hui, le maréchal y est représenté la main gauche appuyée sur la hanche, la droite tenant le bâton de commandement dont l’extrémité repose sur des attributs de fortification. D’une hauteur de trois mètres, l’œuvre repose sur un socle de même hauteur en granit gris provenant de Saint-Léger-Vauban et sur lequel est simplement inscrit le nom du célèbre ingénieur du roi Louis XIV.
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Gravement malade à Metz en 1744, le roi Louis XV fait le vœu, en cas de guérison, de reconstruire l’église Sainte-Geneviève à Paris. Située sur la « montagne » du même nom, au cœur du Quartier Latin, cette église était l’héritière de la basilique des Saints-Apôtres érigée sur ordre de Clovis à l’endroit où mourut et fut ensevelie sa conseillère Geneviève, sainte patronne de Paris. Mais c’est seulement en 1755, que l’architecte Jacques Soufflot commence la construction de l’église en style néo-classique, avec une nef intérieure en marbre.
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Le 2 avril 1791, à la mort de Mirabeau, l’un des inspirateurs de la Révolution, l’Assemblée Nationale décide de l’inhumer dans cet édifice et de convertir celui-ci en nécropole nationale, à l’image de l’abbatiale de Westminster, à Londres. L’église devient dès lors le Panthéon.
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Cependant, Mirabeau va être exclu de ce lieu en 1793, suite à des révélations sur sa trahison, et remplacé par Marat, lequel en sera à son tour exclu quand des révolutionnaires renieront la Terreur. En 1791, Voltaire fait son entrée au Panthéon suivi en 1794 par Rousseau. En 1885, Victor Hugo arrive dans ce lieu. Au XXème siècle, de nombreux personnages les rejoignent.
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Une plaque commémorative est généralement apposée sur un bâtiment, un monument, une façade, à l’intérieur d’une église. Le but de cette plaque est de perpétuer le souvenir d’un événement sur le lieu où il est arrivé. Nous retrouvons en plaque commémorative, par exemple, une plaque indiquant le 45ème parallèle nord dans le New Hampshire, aux Etats-Unis, une autre commémorant l’article J’accuse d’Emile Zola dans le deuxième arrondissement de Paris, et une commémorant le premier vol humain en montgolfière, au bois de Boulogne.
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L’article L. 451-3 du code de l’urbanisme permet d’assurer la protection des plaques commémoratives lors d’une opération immobilière comprenant la démolition d’un immeuble où se trouve une plaque et la construction d’un autre immeuble au même emplacement.
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Nous parlons aussi de « plaque bleue ». Sous cette appellation, il faut y voir un signe permanent installé sur un bâtiment pour commémorer un lien avec une personnalité y ayant vécu. La première plaque de ce genre a été apposée à Londres en 1867 pour commémorer le séjour du poète Byron au 24 Holles Street, Cavendish Square. Une autre plaque, en l’honneur de Napoléon III, a été posée la même année. Mais actuellement, c’est la plus ancienne car la maison
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Une stèle est un monument monolithe dressé, généralement plat et porteur d’inscriptions, symboles, gravures ou sculptures, de nature commémorative, funéraire, religieuse ou géographique.
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Nous retrouvons différents types de stèles :
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Le drapeau tricolore est l’emblème national de la Cinquième République. Il est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge).
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La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national. Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle en 1792 pour l’Armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l’Autriche.
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