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Le management se définit comme l'« ensemble des techniques de direction, d'organisation et de gestion de l'entreprise » (cf Dictionnaire Larousse).Â
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La logique entrepreneuriale fondée sur la prise de risques se distingue de la logique managériale qui consiste, pour le manager, à optimiser les ressources qui lui permettront de réaliser et de pérenniser le projet.
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Passé le cap de la création (ou la reprise) d’entreprise ou la création d’activités nouvelles (dans le cas d’une entreprise existante), l’entrepreneur doit assurer la continuité de l’entreprise. Il doit dépasser le stade d’une vision à court terme de la « bonne idée » génératrice de valeur, à une vision à long terme de croissance et de maintien de l’activité dans le temps.
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La logique managériale s’appuie sur l’attribution de ressources qui doivent être gérées de manière rationnelle. Le manager doit adapter, à court terme, les moyens qui lui sont confiés, de manière à atteindre les objectifs fixés à moyen et long termes, tout en tenant compte des contraintes de l’environnement.
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Appliquée aux grandes entreprises, la logique managériale se caractérise par une délégation de (ou des) entrepreneur(s) au manager, c’est-à -dire au dirigeant de la gestion de l’entreprise. Ce dernier a pour mission globale de dégager de nouveaux profits grâce au développement de la performance de l’entreprise.
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Pour cela, le manager planifie, délègue, structure, coordonne, formalise, optimise une organisation dans laquelle les rôles de chacun sont bien déterminés, dans le respect du cadre général défini par l’entreprise et prenant en compte toute la complexité de l’environnement.
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La logique entrepreneuriale résulte d’un état d’esprit de l’entrepreneur qui fait appel à sa créativité, détient une idée nouvelle et prend le risque de l’initier, en mettant en jeu, le plus souvent ses propres capitaux.
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La logique managériale résulte de l’exploitation adaptée de l’idée de l’entrepreneur par la mise en œuvre, par le manager, de ressources (budget, ressources humaines…) dans le but de faire durer le profit sur un long terme.
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Des compétences différentes sont mobilisées en fonction d’étapes clés dans le développement des activités et la croissance de l’entreprise. C’est la somme de ces compétences qui participent à la réussite du projet de l’entreprise.
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L’entrepreneur doit, à un moment donné, rentrer dans une logique managériale, c’est-à -dire une logique de gestion, pour pouvoir pérenniser son projet.
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En retour, le manager doit développer un esprit entrepreneurial, c’est-à -dire une logique d’innovation, pour pouvoir s’adapter continuellement aux évolutions de l’environnement de l’entreprise.
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C’est donc bien la complémentarité de ces deux logiques qui permet d’atteindre les objectifs et de faire croître le projet.
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Les principales tâches dévolues au manager contribuent à réaliser les objectifs généraux définis par l’entreprise.
Pour cela, la première démarche du manager va consister à décliner de manière précise les objectifs dits opérationnels, c’est-à -dire choisir des axes stratégiques et les rendre concrets, quantifiables, mesurables et planifiés dans le temps en fonction des résultats envisagés.
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Selon la stratégie de l’entreprise, les objectifs fixés peuvent être de plusieurs natures ; par exemple :
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Le manager doit adopter une position de faire-valoir des intérêts de l’entreprise. Toute démarche de sa part qui viserait à mettre au premier plan des intérêts personnels pourrait devenir préjudiciable à l’entreprise. Celle-ci pourrait être mise en difficulté par exemple, par des choix stratégiques de développement non concertés avec l’entrepreneur qui se révèleraient mal appropriés. Au contraire, un manque d’initiatives ou d’ouverture à l’innovation pourrait freiner la croissance de l’entreprise et la rendre moins compétitive au regard de la concurrence.
La posture de manager ne peut pas être guidée essentiellement par la soif de pouvoir et d’une carrière prestigieuse.
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Cette articulation rejoint la notion d’intrapreneuriat, évoqué dans le chapitre précédent. Pour stimuler l’innovation, certaines entreprises n’hésitent pas à valoriser la prise d’initiatives de ses managers et collaborateurs.
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Un bon entrepreneur n’est pas instinctivement un bon manager.
Un bon manager n’a pas forcément l’esprit entrepreneur.
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