Un nouveau statut pour les écoles de commerce ?

L‘actualité des écoles de commerce en 2014 tournera sans doute autour de la question de leur statut, et de la remise à plat souhaitée par plusieurs instances de directions des marges de manœuvre des grandes écoles de gestion.

En effet, un changement de statut signifierait une plus grande liberté de gestion, en particulier une autonomie financière très attendue dans la tendance globale des écoles de commerce à vouloir se développer.

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Un nouveau statut plus adapté à la croissance des écoles de commerce

Jusqu’à présent, il existe essentiellement deux catégories d’écoles : les établissements avec un statut consulaire, tels que HEC, ESCP Europe ou Grenoble EM, et les établissements qui ont un statut d’association, le cas de figure le plus répandu, comme l’EDHEC, l’ESSEC, EM Lyon, les ESC ou encore NEOMA.

Quelques unes ont adopté des modèles plus originaux, avec la société anonyme pour l’INSEEC, le statut universitaire pour l’EM Strasbourg et la société d’économie mixte pour Audencia.

Aujourd’hui, ces différents statuts ne sont plus réellement adaptés aux besoins de développement des écoles de commerce. L‘internationalisation accrue des programmes demande des actifs et des levers de fonds, ce que le statut associatif n’autorise pas.

De même, le statut consulaire ne permet pas aux écoles d’ouvrir une filiale ou une quasi-filiale à l’étranger, une situation que déplore les directeurs qui soutiennent la mise en place de véritables logiques d’investissement.

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La nécessité d’un changement dans les mois à venir

Le projet d’un nouveau statut pour les grandes écoles de gestion avait été écarté de la loi ESR votée à l’été 2013, mais la CCI Paris-Île-de-France et la CCI France continuent de défendre un projet mutualisé, inspiré pour partie du statut des sociétés « à objet sportif ».

Le statut « école d’enseignement supérieur consulaire » (EESC) intéresse plusieurs grandes institutions car il permettrait d’accéder à une relative autonomie financière et de régler la question de la gestion du patrimoine immobilier des grandes écoles.

Les CCI envisagent de soutenir leur projet auprès des ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme dès le début 2014.

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