Je crée un compte gratuit
S'inscrire OUJ'ai déjà un compte
Se connecter
L’objectif de l’exercice du cas pratique :
Le cas pratique est l’un des exercices phares des études juridiques. A côté de la dissertation, de la fiche d’arrêt et du commentaire d’arrêt, il est celui qui permet une mise en application directe et immédiate des règles de droit à des données factuelles. L’objectif étant vraiment de se placer en tant que conseil d’une collectivité, d’une entreprise ou encore d’un particulier, et d’envisager une situation concrète, et non pas des réflexions purement théoriques. Pour résumer, il faut apporter une solution claire à notre client (= le correcteur qui a élaboré le cas).
Le syllogisme est une méthode de raisonnement qui s’explique par une formule traditionnelle qui est la suivante :
1-MAJEURE
2-MINEURE
3-CONCLUSION
La « Majeure » renvoie aux règles de droit qui vont être utilisées pour résoudre le cas exposé. Ces dernières peuvent renvoyer à plusieurs sources de droit :
Diverses formulations peuvent introduire la règle de droit, comme par exemple :
En vertu de l’article 9 du Code Civil, « chacun a droit au respect de sa vie privée ».
OU
L’article 9 du Code Civil dispose que « chacun a droit au respect de sa vie privée ».
OU
Aux termes de l’article 9 du Code Civil, « chacun a droit au respect de sa vie privée ».
Une fois la ou les règles de droit exposées, il faut passer à la mineure.
La « Mineure » renvoie à l’espèce (= faits). C’est au sein de cette étape que tout le travail du cas pratique prend son sens. Il ne s’agit pas seulement de copier les faits tels quels, mais bien de les discuter, d’émettre des hypothèses, de la même manière qu’un avocat le ferait. Mais encore, il faut analyser les termes de l’énoncé.
NB : L’examinateur a souvent tendance à jouer sur les mots pour orienter les étudiants sur telle ou telle piste.
Exemple : Dire que Monsieur et Madame Y sont mariés ou sont concubins, n’entrainera pas les mêmes conséquences en termes de partage du patrimoine
Concernant la rédaction, on introduit traditionnellement la mineure par la formule suivante : En l’espèce
Exemple : En l’espèce, Monsieur et Madame Y ne sont pas PACSES ni mariés, mais simplement en concubinage.
Quant à la « Conclusion », elle porte bien son nom, et permet de donner le résultat de la confrontation entre la majeure et la mineure. En d’autres termes, il existe, le plus souvent, deux alternatives à l’issue de l’addition majeure + mineure :
Souvent, le cas pratique se décompose en plusieurs problèmes, isolés ou liés. C’est pour cela qu’il est important de traiter chaque problème du cas pratique sous forme de plan.
Exemple : En droit de la famille, il nous est soumis un cas pratique dans lequel il y a deux questions, à savoir une relative au lien de parenté et une relative au divorce. Il convient alors d’organiser le cas pratique de la façon suivante :
I- Concernant le lien de parenté
Majeure / Mineure / Conclusion
II- Concernant le divorce
Majeure / Mineure/ Conclusion.
NB : L’organisation sous forme de plan va permettre de rendre compte d’une réponse claire et fluide à la lecture. Le correcteur pourra identifier chaque problème, et cela favorisera sa notation.
Exemple : Pour la majeure, noter uniquement les numéros d’articles, ou la référence de la jurisprudence, sans recopier le texte intégral, qu’il faudra par contre recopier sur la copie définitive. Cela permet de gagner du temps.
27 documents sur Méthode cas pratique
0 article sur Méthode cas pratique
Désolé, aucun article n'est associé à cette thématique pour l'instant
0 discussion sur Méthode cas pratique
Désolé, aucune discussion associée à cette thématique pour l'instant > Lancez en une !
Questions / Réponses
EN DIRECT DES FORUMS
136550 messages 220872 réponses