Je crée un compte gratuit
S'inscrire OUJ'ai déjà un compte
Se connecterTéléchargement
6418 téléchargements
Â
Le TRADE marketing est la relation entre un fabricant et les fournisseurs, c’est un marketing de négociation. Mais nous ne le verrons pas au cours. Le B to B, c’est à dire le business to business est du marketing industriel mais pas du trade marketing. En général, une entreprise a deux segments comme client :   les entreprises (business) et les particuliers.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Le marketing industriel est le marketing des produits ou services achetés par les entreprises, les collectivités ou les administrations publiques dans le but de les utiliser directement ou indirectement à la production d’autres produits ou services.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
En marketing industriel, la demande est dérivée, car elle est la conséquence de la demande d’autres produits ou services. La demande d’emballage pour produits alimentaires est tributaire du produit alimentaire lui-même. L’idéal pour le fabricant d’emballage est d’examiner la demande jusqu’au niveau de l’utilisateur final. D’où l’intérêt de l’approche par filière.
Â
Â
Â
Â
Les clients se comptent souvent en dizaines même parfois en milliers mais rarement plus. D’où le risque de dépendance exagérée clients / fournisseurs.
Â
Â
Â
Â
En général le produit est plus complexe, mais surtout, il s’accompagne fréquemment d’assistance (installation, entretien, réparation), ou de fourniture de produits ou services complémentaires.
Â
Â
Â
Â
Le client est souvent dépendant de son fournisseur pour la régularité des livraisons, la constance de la qualité, l'entretien, l'adaptation et l'innovation. Le client a besoin du fournisseur et le fournisseur a besoin du client. C’est un processus long et quand on l’a, il faut le garder. C’est une relation durable, il y a un climat de confiance et donc cette relation s’entretien. Processus de fidélisation.
Â
Â
Â
Â
Plus qu’en marketing de grande consommation, ici toutes les fonctions de l’entreprise interagissent dans le processus de décision. Il y a une interdépendance certaine entre la vente (prévisions, affaires en cours, évaluation du potentiel…) et le marketing. Le vendeur est un partenaire marketing plus qu’un exécutant.
Â
Â
Â
Â
Ici, pas d'achat spontané comme c'est souvent le cas pour le consommateur. L'achat est dans le cas présent calculé et influencé par de très nombreux intervenants.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Le produit est généralement plus complexe. Le prix doit tenir compte du fait qu’il est un élément du coût des produits/services fournis par le client. La distribution est souvent assurée par la vente directe, car il y a peu de clients et les aspects techniques sont non négligeables. La communication est influencée par le nombre d’intervenants dans la décision et la matière technique de l’échange.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Diversité des produits et services :
Â
Â
- Matières premières et produits de base transformés : Respect des délais d'approvisionnement, il faut jouer la sécurité et avoir une relation durable avec les fournisseurs.Â
Â
- Biens d'équipements lourds : Il faut des négociations pour obtenir un contrat d'entetien, de maintenance.
Â
- Biens d'équipements légers : Les équipements plus petits passent souvent par des intermédiaires, ce qui augmente le prix, il faut donc négocier.
Â
- Composants / Sous ensembles : C'est ce qu'on intègre dans le produit fini, mais ce n'est pas spécialement des matières premières.
Â
- Services auxiliaires : Ce sont les services comme ue cantine, assurance, assistance...
Â
- Les systèmes : Il s'agit des produits tangibles qui s'accompagnent d'un service intangible.
Â
- Services de fonctionnement : Il s'agit des transports, des entretiens.
Â
Â
Dimension technologique : Il faut donc avoir des commerciaux, des ingénieurs, des techniciens.
Â
Innovation technologique : C'est une zone de risque, car les coûts sont élevés et il y a un risque de marginalisation sur le marché. Certains produits sont constamment en évolution, cela demande un énorme investissement.
Â
Â
Â
Â
- Diversité des secteurs d'utilisation
Â
- Diversité due aux entreprises elles-mêmes
Â
- Diversité due à la situation géographique
Â
- Diversité due aux comportements d'achat
Â
Â
Â
Â
Les types d'achat :
Â
Â
- L'achat nouveau : C'est un nouveau fournisseur, il faut donc détecter ses besoins, avoir un maximum d'informations et créer un climat de confiance.
Â
- L'achat identique : Le client est connu, les informations sont aussi connues. Le marketing s'attache à se repositionner tout le temps comme partenaire.
Â
- L'achat modifié : Le client a déjà acheté mais il renouvelle son achat qui est un peu différent.
Â
Â
Â
Â
Il existe différents types de clients :
Â
Â
- Les intégrateurs : Il s'agit d'incorporer des matières premières dans le processus de production.
Â
- Les utilisateurs : On intègre des éléments au système de production et non au produit.
Â
- Les distributeurs : C'est un marketing à part, le trade marketing.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Les secteurs d’activités sont définis en fonction d’une seule et même activité et souvent même au niveau d’un seul pays (vision du rétroviseur)
Â
Â
Inconvénients :
Â
Â
- Vision horizontale et non globale d’un secteur
- Etudes sectorielles ponctuelles donc vite dépassées
- Ne tient pas compte de la demande différée et donc des interactions sectorielles
Â
Â
Â
Â
La filière produit : Au départ d’une matière première (bois, acier, énergie…) suivre toutes les étapes de la production à la consommation.
Â
La filière demande : Vise la satisfaction d'un même besoin final pour le consommateur final. On remonte donc la chaîne vers le haut, à partir de l'utilisateur final. La filière demande englobe la filière produit et est plus performante en terme de stratégie industrielle. On part du besoin du consommateur et on remonte la filière.
Â
Â
Â
Â
Analyse de l’interdépendance au sein de l’appareil, de la filière productive : Met en évidence la vulnérabilité ou la position stratégique d’une entreprise, d’un secteur, voire même d’un pays par rapport à son environnement. Elle facilite l’accès aux marché étrangers.
Elle tient compte de tous les types de concurrence : dans le secteur automobile, l’acier est de plus en plus remplacé par les matériaux composites. On sait facilement le situer.
Â
Permet de repérer les goulets d'étranglement : Le "verrou stratégique" est la zone de pouvoir.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Les consommateurs existants peuvent avoir à l’égard des produits des attentes ou comportements différents. Ils peuvent cependant être regroupés en sous-ensembles (segments) ou chacun présente une même particularité qui est pertinente. On appliquera donc à chacun des sous-ensembles un marketing-mix spécifique qui répond aux besoins identifiés.
Â
Â
Â
Â
Si la démarche de segmentation en milieu industriel est semblable aux concepts classiques du marketing grande consommation, il existe cependant des différences notables. En effet, le nombre de critères de segmentation, le nombre d’intervenants ainsi que des variables technologiques et opérationnelles vont compliquer la démarche.Â
Ne pas appliquer de stratégie de segmentation conduira l’entreprise à diversifier ses produits de façon anarchique. D’où des coûts de revient élevés et une gestion de la gamme impossible à des coûts de vente excessifs.
Â
Â
Â
Â
Il est difficile de segmenter un marché industriel. Il existe trois difficultés :
Â
Â
- Les clients sont des organisations hétérogènes
- La multiplicité des intervenants dans le processus d’achat
- La complexité du produit et du processus d’achat
Â
Â
Si l’on veut se baser sur des segments précis, il faut très bien connaître les produits, car pour segmenter, il faut qu’il y ait des différences, que ce soit quantifiable et intéressant en matière de rentabilité.
Â
Â
Â
Â
Les caractéristiques démographiques du client : On retiendra d’abord le secteur d’activité du client. En effet, l’approche sera très différente car les besoins sont différents (Just in time, normes de sécurités…). Un autre critère de segmentation pour être la taille du client. La localisation du client est également souvent un critère intéressant.
Â
Les caractéristiques des opérations du client : Le premier critère est celui des conditions d'utilisation des produits fournis. La position de l'utilisateur à l'égard des produits est également essentielle. L'importance stratégique des produits du fournisseur pour les activités du client est également à mettre en évidence. Enfin, les possibilités financières du client sont également un élément déterminant.
Â
Les caractéristiques des fonctions achat du client : Le type de relations requises par le client. les attributs recherchés par le client constituent aussi une base de segmentation intéressante. La composition du centre d'achat peut également être retenue.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Il s’agit bien entendu de la manière dont l’entreprise veut être perçue par ses clients et ce, par rapport à l’ ensemble de la concurrence.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Fixer les prix très haut pour récupérer au plus vite les investissements et les frais de commercialisation. Dans le marketing de grande consommation, les prix sont artificiels, ils ne reflètent pas la qualité du produit mais son image. Dans le marketing industriel, ça ne marche pas, les prix sont objectifs.
Â
Â
Â
Â
Fixer un prix très bas pour développer rapidement le marché et en prendre une part importante.
Â
Â
Â
Â
Bien que bénéficiant d'un avantage technologique, l'entreprise diminue ses prix.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
En marketing industriel, le concept de produit est souvent très large. Car outre le "produit tangible", il y a aussi les "services" moins tangibles mais qui font partie de l'offre. La comparaison entre fournisseurs est possible si les différents éléments peuvent être objectivement dissociés et valorisés.
Â
Â
Â
Â
Dans le même ordre d'idée, vu la complexité de certaines demandes, le prix du produit comprend une solution "all in" ad hoc. A solution unique, prix unique. Ce qui laisse donc un large éventail de négociation.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
"Au moins disant" : A prestation identique, c'est le fournisseur le moins cher qui l'emporte. Les offres sont remises sous pli fermé. L'appel d'offre est dit "restreint" si seules certaines sociétés sont autorisées à y participer.
Â
Â
Â
Â
C'est la qualité de la solution présentée, en dehors de l'élément "prix", qui l'emporte.
Â
Â
Â
Â
L’acheteur détermine une liste de fournisseurs avec qui il désire travailler. Après étude des offres, il dresse une ‘short list’ et la négociation commence avec les sociétés retenues pour ce second tour.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Lorsque les produits achetés sont techniquement complexes, l’information recherchée devra être particulièrement précise et objective afin que le client industriel puisse comparer et évaluer les produits et services proposés par les différents fournisseurs.
Ce n’est pas pour autant que la communication B to B ne doit être que rationnelle. Si l’analyse préalable à la décision d’achat est très souvent objective, les stades ultimes de cette décision relèvent souvent de considérations politiques ou émotionnelles.
Â
Â
Â
Â
La communication devra tenir compte des objectifs, contraintes, critères d'évaluation et rôles perçus par chacun des intervenants dans l'achat. Cela peut même être la direction, les chefs de départements qui interviennent au processus d'achat. Mais attention, l'acheteur est souvent différent de l'utilisateur. Il faut donc déceler les motivations par des relations interpersonnelles et la force de vente.
Â
Â
Â
Â
La cible est étroite mais multiple. Le nombre restreint de clients privilégie les formes de communication personnalisées. Ceci n'empêche cependant pas d'avoir aussi recours aux grands médias pour de la communication institutionnelle vers le grand public.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Stratégie push : Surtout de la force de vente. Je fais de la promotion vers celui qui me suit directement. Si je suis au niveau central, je fais de la promotion aux distributeurs. C’est un axe de communication vers eux et pas vers le consommateur final. On encourage les vendeurs à vendre.
Â
Stratégie pull : Investissements massifs en publicité de façon à développer une préférence à la marque.
Â
Â
Â
Â
Â
Les moyens personnalisés : La force de vente constitue l’épine dorsale de l’activité commerciale de l’entreprise industrielle et à fortiori de la communication B to B.
Le vendeur est le vecteur essentiel de l’information « factuelle » (= qui concerne des faits), car même si cette information est aussi transmise par d’autres moyens (catalogues par exemple), c’est lui qui peut, le mieux, la personnaliser en fonction des attentes du client.
Â
Les moyens directs de contact : Foires et salons, publicité directe, démonstration, séminaires de formation et d'informations, relations publiques internes et externes.
Â
Les moyens indirects de contact : Publicité produit, publicité institutionnelle.
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
Â
ce documents contient tous les détails en marketing B to B
Un cours serieux et tres complet! Merci pour ce travail!
Un travail complet qui fournit les données essentielles du b2b
Questions / Réponses
EN DIRECT DES FORUMS
136550 messages 220872 réponses