Je crée un compte gratuit
S'inscrire OUJ'ai déjà un compte
Se connecterL’avantage comparatif est un concept utilisé en commerce international et dans une économie de libre échange. Il postule qu’un pays qui se spécialise dans la production dans laquelle il possède le plus de productivité ou pour lequel il est le plus avantagé, en comparaison avec d’autres pays, accroît sa richesse nationale parce qu’il est certain de gagner dans ses échanges internationaux. C’est avec cette production qu’il a un avantage comparatif.
Pour cette théorie, un pays a toujours avantage à s’ouvrir au commerce international quelle que soit la compétitivité nationale du pays concerné. C’est ce qui oppose les théoriciens du libre échange et les partisans du protectionnisme.
L’ouverture commerciale accroît donc la richesse nationale, mais en modifie aussi la répartition au détriment de certains agents économiques.
Ainsi, David Ricardo postule que le libre échange profite en toutes conditions et pour toutes les Nations, même dans le cas où le pays n’aurait pas d’avantage absolu. Ricardo (« Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations », 1817) imagine une économie mondiale composée de deux pays seulement, l’Angleterre et le Portugal, produisant deux types de biens, du drap et du vin, dont la qualité est supposée identique. Ricardo place l’Angleterre dans une situation a priori tout à fait désavantageuse : le Portugal produit plus vite qu’elle à la fois le drap et le vin. En analysant les deux situations d’autarcie et de libre-échange, Ricardo met en évidence que pour obtenir un avantage absolu, les deux pays ont tout intérêt à produire des draps pour l’Angleterre et du vin pour le Portugal.
Autrement dit, la spécialisation des pays dans la production pour laquelle ils disposent d'un avantage comparatif et leur intégration au commerce mondial par le biais du libre-échange, profitent à chacun d'entre eux. Toutefois, d’autres théories montrent que le commerce international accroît certes la richesse nationale, mais elle modifie la répartition des revenus au sein de chaque nation. De sorte que l’ouverture profite à une partie de la population tandis qu’une autre en pâtit.
Mais comment ce surplus de richesse sera-t-il partagé ? Le philosophe John Stuart Mill (« Principes d’économie politique », 1848) montre que la détermination du prix international des produits répond aux principes de l’offre et de la demande. Ainsi, pour chaque prix relatif possible, le premier pays souhaitera exporter une certaine quantité du bien A et importer une certaine quantité du bien B. Le second pays adoptera une attitude symétrique en exportant le bien B et en important le bien A. Or, les quantités offertes et demandées étant rarement similaires, il doit exister qu’un prix relatif constaté et déterminé par le marché pour lequel l’offre et la demande s’égalisent et qui détermine aussi les quantités échangées.
John Stuart Mill conclut que l’ouverture commerciale profite davantage aux pays pauvres qu’aux pays riches dans lesquels les désirs de consommations et les moyens de paiement sont plus importants. Alors que les gains à l’échange du pays riche par rapport au pays pauvre sera limité par le faible pouvoir d‘achat du pays pauvre.
1 document sur Avantage Comparatif
0 article sur Avantage Comparatif
Désolé, aucun article n'est associé à cette thématique pour l'instant
0 discussion sur Avantage Comparatif
Désolé, aucune discussion associée à cette thématique pour l'instant > Lancez en une !
Questions / Réponses
EN DIRECT DES FORUMS
136550 messages 220872 réponses