L’ESSCA, Ecole Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers, s’équipe d’une salle Pédagogie en Environnement Collaboratif et Technologique (PECT). Ce modèle de classe interactive, répandu  aux Etats-Unis, est peu développé en Europe. On en recense une en Espagne, une au Portugal et désormais à l’ESSCA d’Angers.

Qu’est ce qu’une salle PECT ?

Initié par un professeur de physique, le dr Robert K. Beichner, ce modèle d’apprentissage combine :

• pédagogie,
• technologie,
• nouveau design.

Concrètement on est loin des cours magistraux donnés dans de grands amphis. Les étudiants s’installent autour de tables rondes, de 8 à 10 places. Chaque groupe dispose d’un ordinateur et d’un écran relié à celui du professeur. Le professeur est au milieu de la classe et projette sur différents écrans, il peut aussi partager l’écran d’un étudiant.

Quel intérêt pour les élèves ?

Plus qu’une salle équipée de tables rondes et d’ordinateurs, ce modèle d’apprentissage met l’accent sur la concentration et les interactions entre étudiants. Plusieurs études scientifiques ont montré que nous ne sommes plus au top de notre concentration après environ 10 minutes de cours. Pour stimuler notre concentration il est prouvé qu’un changement de rythme régulier est efficace.

Le principe d’une salle PECT, c’est justement de donner au professeur les outils et un aménagement de l’espace adaptés pour changer facilement de registre pédagogique (travaux en groupe, exercice individuels, projection

de cours…). L’enseignant peut rapidement savoir si ses élèves ont compris les connaissances transmises en envoyant un mini-quiz sur l’ordinateur de chacun et en recevant les résultats statistiques immédiatement, précisons que ces mini-quiz sont anonymes ! Le but est surtout de pouvoir revenir rapidement sur les concepts qui n’ont pas bien été assimilés.

Pour Catherine LEBLANC, Directrice du Groupe ESSCA : « Avec cette salle PECT, [les élèves] profitent à la fois du meilleur de la technologie et des dernières avancées pédagogiques. Et notre école conserve une longueur d’avance sur cette question au cœur de notre métier  ».