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Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler ce qu’on appelle « libéralisation » en matière d’économie. D’après le Larousse, en économie, la libéralisation consiste à rendre libre l'accès à une activité économique pour différents agents économiques, privés ou publics. Elle signifie la fin du monopole d'une administration ou d'une entreprise (publique ou privée) sur une activité définie par l'autorité publique. Une telle ouverture à la concurrence est censée, selon les « règles » du libéralisme, encourager l’innovation, la qualité des services et la baisse des coûts pour les clients. En principe, elle n’entraîne pas forcément la privatisation des entreprises publiques, mais la réalité montre qu’il en va tout autrement. D’une part, que ce soit au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou de l’Union européenne, les règles de la concurrence sont telles qu’elles interdisent aux États, sauf rares exceptions, de venir en aide à leurs propres entreprises, qui doivent se débrouiller par elles-mêmes pour assurer des services souvent non rentables, délaissés par les entreprises concurrentes dont l’intérêt va uniquement aux différents services de « rentabilité ». De l’autre, la réalité montre que le processus de libéralisation conduit systématiquement à la privatisation, d’abord sous forme d’ouverture du capital (il s’agit, nous dit-on, de renforcer l’entreprise pour la rendre plus compétitive), puis par l’abandon progressif de la participation de l’État. Le cas de France Télécom est à ce sujet exemplaire.
(Plan 40 pages)
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