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Clarifions ensemble ces différents concepts que vous êtes appelés à rencontrer au cours de votre vie professionnelle.
Le e-learning est ne, au XXIème siècle. Et 2010 était annoncée comme l’année du « décollage » du e-learning.
Le e-learning représente 5 à 10% du budget de formation des entreprises. La part des formations dispensées en e-learning est passée de 3% à 25% en 3 ans !
Le e-learning devrait trouver sa place dans le secteur de la formation en répondant rapidement aux besoins de compétences et en optimisant les coûts. Les prévisions annoncent qu’il représentera 30 à 40% dans les années à venir.
De son coté, le Mobile Learning (ou M-learning) est un concept en plein essor. Actuellement, il vient en complément du e-learning.
Le principe du M-Learning ? Apprendre n’importe où grâce à des modules de formation accessibles sur téléphone portable.
Avec l’arrivée de l’i-Pad, la numérisation des informations et les nouvelles habitudes de travail relatives au web, l’e-learning et le M-learning vont se développer de plus en plus.
Le e-learning, est un dispositif de formation utilisant un réseau (local ou Internet) pour diffuser des connaissances.
L’objectif est de développer des compétences et des savoirs-faire (savoir-faire « en action »), en permettant à l’apprenant d’interagir et de communiquer.
Il y a, en effet, une notion d’interactivité essentiel dans le concept.
Le e-learning vise une amélioration des compétences « dans l’action ».
Il peut s’agir de mieux parler anglais dans des situations professionnelles, de mieux se servir des outils bureautique dans son activité…etc.
Quelle que soit la compétence acquise, elle doit, à terme, améliorer la performance de l’individu et donc la performance globale de l’entreprise.
Le mot d’ordre du e-learning : rendre l’apprenant « acteur » de sa formation.
Cela va dans le sens de la demande des responsables de formations des entreprises et des DRH qui (d’après une étude de l’Ifop pour Kelformation) pour 73 % préfèrent des formations permettant « d’optimiser la performance de leurs salariés » et pour 45% mettent en avant « le bénéfice que pourra en retirer l’entreprise » comme critère de choix d’un contenu.
Il existe deux sortes de produits e-learning :
Ceux confectionnés « sur étagère », encore appelée « industrialisées » ou « standardisées » : c’est à dire des produits préconçus. Parmi ces derniers, il est possible de suivre des enseignements des formations classiques ou professionnels très précises, par exemple en management, en langues, en finance, en leadership, en sciences commerciales, en bureautique…
La formation « sur étagère », forme, simultanément, un nombre important d’apprenants et peut donc intéresser le plus large public : universitaires, PME, grands comptes… . C’est un type de formation adapté aux salariés qui souhaitent acquérir un niveau de compétences ou de diplôme normé, dont les thématiques sont souvent disponibles sur catalogue.
Ces solutions offrent une disponibilité des produits immédiate et permettent au responsable formation de diversifier son offre.
Mais ces solutions sur étagère répondent partiellement aux besoins de l’entreprise et les mises à jour se font par le fournisseur en fonction du marché.
En outre, ces formations ne s’adaptent pas aux besoins spécifiques de chaque stagiaire. Pour cela, il faut avoir recours à la formation sur mesure. Comme l’a fait la chaine Arte lors du passage à la haute définition en ayant recours à la formation sur mesure pour former ses 300 producteurs.
Les formations dîtes « sur-mesure » sont particulièrement demandés par les grandes entreprises, ce type de formation « sur mesure » concerne les « formations métiers » qui appellent des développements spécifiques en fonction de chaque entreprise . Elles répondent mieux aux besoins de l’entreprise, mais elles demandent un délai de réalisation plus important et mobilisent des ressources en interne .
A coté de ces 2 produits, un 3ème se dégage, comme solution intermédiaire : améliorer le contenu d’une formation « sur étagère ». Ce qui aura un coût moins élevé que pour un développement sur mesure.
Cela se fait, par exemple, pour les formations autour du management du handicap, dont les déclinaisons seront différentes selon les priorités des unes ou des autres en la matière. Ou encore pour les formations en langues pour lesquelles certaines entreprises peuvent souhaiter voir intégrer aux modules certains documents techniques qui leur sont propres.
Notons que les aménagements réalisés pour une entreprise permettent également de faire évoluer les produits et de les mettre à jour ou de les compléter.
Remarque : un parcours de formation rassemble les « nodules » ou « granules » nécessaire pour acquérir une compétences données.
Le « blended learning » c’est un mélange d’enseignement à distance et en présentiel accompagné d’un tutoring personnalisé (parcours pédagogique établit et accompagné par un pédagogue).
Il a été créé pour répondre aux exigences des responsables de formation qui cherche à optimiser la performance de leurs salariés dans le but d’en tirer un bénéfice pour l’entreprise.
Les entreprises de e-learning dispose d’une plate-forme accessible à partir d’un portail Internet et/ou Intranet.
Ces plate-forme diffusent des cours en ligne avec mise en pratique par le biais d’exercices ou de quizz…
Elles offrent une multitude d’outils favorisant les interactions asynchrones : forum, faq, blog multi-utilisateurs, partage de documents, voire même des interactions synchrones grâce à la mise à disposition de classes virtuelles (ou solution « d’e-meeting » avec chat) permettant des échanges entre formateur et formés – avec possibilité d’organiser un « webinar » -, parfois en version open source.
Le recours à l’e-mail est également envisageable, en complément, pour établir un rythme dans la formation.
De plus ces plate-forme sont capables de rassembler les savoirs éparpillés sur le Web 2.0 (dans les blogs, les wikis, les forums, les réseaux…).
Pour récréer l’ambiance des classes réelles, les ressources mixent exercices, jeux, discussions et simulations d’où le recours de plus en plus important au serious-games - type de module proche de l’interface des jeux vidéos qui propose des enseignements dynamiques et interactifs avec des animations 3D - à des fins pédagogiques.
Le marché des serious-games est entré dans sa maturité.
Le serious-games à une bonne image auprès des utilisateurs : 61 % jugent les sérious-games qu’ils connaissent de très bonne qualité, et leur attribue une note de 16,3/20, contre une moyenne de 13,2/20 pour les autres modes d’apprentissage.
La capacité de serious-games à simuler des situations spécifiques est très appréciable pour des formations pratiques. Ils sont interactifs et plongent le joueur dans un scénario. Ils permettent, de monter, ludiquement, en compétences grâce à des niveaux validés sous forme de jeux.
L’entreprise Renault a recours à ce type de jeux pour booster sa force de vente. Un serious-games, le « Renault Challenge » visait à redonner aux 18 000 commerciaux du groupe l’envie de se former, via un jeu sérieux. Ce jeu à créer le buzz. Le taux de satisfaction était de 100 % au sein de Renault Algérie, et le jeu se jouait au sein du comité de direction aux Pays-Bas !
Les serious games sont également utilisés pour tester les candidats lors de recrutement afin de les mettre à l’épreuve.
Ce type de jeu fait ressortir les caractéristiques de la personnalité et des aptitudes du candidat plus difficile à déceler avec d’autres tests.
Il existe des serious-games, comme Decidewise par exemple, qui met le candidat dans la peau d’un nouveau manager ayant à faire des choix quant au lancement d’activités à l’étranger et d’un nouveau produit à garder ou pas, tout cela durant un laps de temps restreint.
A coté des Serious Games qui consistaient à former les managers à la conduite des entretiens annuels d’évaluation (avec des mécaniques assez simples et des scénarios codés), il existe aujourd’hui d’autres serious-games qui sont plus axés dans des logiques comportementales de dynamique commerciale et d’accueil des clients ce qui exigent plus de personnalisation et de scénarisation.
La nouvelle génération des Serious Games raconte des histoires et l’apprenant écrit lui même son scénario !
Il est même possible de faire réaliser des jeux « sur mesure ». Les prestataires sont maintenant très réactifs pour produire un serious-game ce qui fait entrer le concept dans une logique d’industrialisation des processus de création.
Sans nul doute, un concept qui à de l’avenir !
Voir mon article sur les serious games
Les clés du succès des entreprises de e-learning : un tutoring personnalisé qui apporte de « l’humain » à la formation.
Le formateur en présentiel doit s’adapter en permanence, selon les réactions de la salle. Il peut ainsi remettre en cause son développement pédagogique.
En mode virtuel, il est seul devant sa machine et se transforme en animateur. Il suit la progression de son groupe de travail, le conseiller, réponds aux question des apprenants, relance ceux qui ne se sont pas connectés depuis longtemps…L’attitude des apprenants (fréquence de connexion, temps passé sur les cours, activités privilégiées…) est important car il permet d’adapter la construction des futurs cours ainsi que l’animation générale de la plateforme.
Le mobile learning, c’est la possibilité d’apprendre n’importe où grâce à des modules de formation accessibles à tout moment sur téléphone portable dans le but d’optimiser le temps du mobinaute.
Actuellement, les modules de formation « m-learning » sont plutôt courts et s’inscrivent en complément (d’information ou de connaissance) d’un dispositif e-learning existant. Ils offrent une ressource supplémentaire dans un parcours pédagogique établit.
L’accès à l’information doit être simple et pratique, partageable et ludique, adaptée à un large public. Les utilisateurs, en effet, sont nombreux : le m-learning s’adresse à tout public désireux et curieux d’enrichir ses connaissances sur un domaine particulier.
Comme pour le « e-learning », l’apprenant reste « acteur » de sa formation.
De plus, le contenu du m-learning se produit de plus en plus facilement et les apprenants peuvent ainsi devenir, eux même, producteur de contenu.
Le mobile learning est destiné à être “consommé” dans des environnements peu favorable à l’apprentissage : dans les transports en commun où dans une salle d’attente, nombreux d’entre vous en profite pour jouer sur leur téléphone portable, échanger des sms ou des mails ou visionner une vidéo sur YouTube…Alors pourquoi pas profiter de ce moment de pause obligée pour revoir un point de votre cours, apprendre une notion de philosophie ou réviser les verbes irréguliers anglais ?
Les besoins en formation continue augmentent. En même temps, les besoins des apprenants évoluent rapidement et les modes d’apprentissage se diversifient et par voie de conséquence la formation évolue et s’enrichit notamment grâce aux TICs.
Il devient nécessaire de s’adapter aux nouveaux métiers, d’appréhender les nouvelles technologies, de construire de véritables parcours professionnels pour ses salariés…Et de développer les compétences tout en maintenant l’employabilité, dans l’intérêt de l’entreprise.
Par ailleurs, le e-learning pourrait bien devenir une « école de la seconde chance » à l’heure ou l’on recherche une solution au processus d’exclusion scolaire ou d’exclusion de l’emploi.
Et avec la DIF (…), tout le monde à la capacité de se former tout au long de la vie, formation permanente rendue nécessaire en raison des nouvelles exigences du travail.
Ces transformations permettent d’offrir des solutions pédagogiques nouvelles et de plus en plus adaptées aux différents contextes de travail (en situation nomade par exemple) ainsi qu’aux différents individus.
E-learning, M-learning, Serious-games…Au fond peut importe le nom que l’on donne à une technique de formation : l’important c’est que nous en retirions tous un bénéfice qui nous soit utile dans notre parcours professionnel futur !
C’est ce que je vous souhaite !
Bonnes Vacances à tous…Et…A vos souris !
-o-o-o-o-o-o-o-o-
L'auteur de cet article :
experte Marketing et Internet
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