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Thématiques : Marketing Social
Cet article fait suite aux 6 précédents de la série “La communication par le jeu (vidéo)“. Découvrez donc vite le 7ème volet de la saga, qui s’articule autour du concept du « social gaming ».
Liens sur les 6 premiers articles de Sophie Richard-Lanneyrie :
ARTICLE 1 : L”in-games advertising” : nouvel outil publicitaire pour les marques.
ARTICLE 2 : L’advergame : un outil de promotion de marque.
ARTICLE 3 : Comment promouvoir sa marque par le biais de l’advergame ?
ARTICLE 4 : Comment le marketing s’engouffre dans la brèche de la “réalité augmentée” ? Le cas de la marque de céréale pour enfants Chocapic.
ARTICLE 5: Comment créer le buzz par le biais de l’in-game advertising et du marketing mobile?
ARTICLE 6 : Serious game: le must de la formation ?
› Résumé des articles précédents :
Dans les précédents articles, nous avons vu que les marques avaient, de plus en plus, recours aux jeux vidéo et nous avons étudié « l’in-games advertising » qui consiste à intégrer des insertions publicitaires d’une marque déterminée dans l’environnement de jeux choisis et « l’advergame » en tant qu’outil de promotion d’une marque.
Nous avons également abordé la réalité augmentée en présentant l’exemple de la marque « Chocapic » et montré comment la réalité augmentée devient un élément d’aide à la prise de décision dans l’acte d’achat pour le secteur du e-commerce.
Nous avons étudié le « serious game » et montrer l’importance prise par ce type de jeu au sein des entreprises et dans le domaine de la formation et mettrons en évidence l’émergence de nouvelles techniques.
Intéressons-nous aujourd’hui au « social gaming », un phénomène en plein essor du fait de l’importance prise par les réseaux sociaux.
Pour résumer, le « social gaming » c’est le fait de jouer à des jeux (les « social games ») en-ligne avec des amis ou des inconnus.
Les « socials games » sont apparus en 2007 mais ont réellement explosés en 2009. Ils se trouvent au croisement entre le « casual games » et les réseaux sociaux.
Les socials games sont donc des jeux disponibles sur les réseaux sociaux.
Ces jeux utilisent, en effet, les infrastructures des réseaux sociaux et permettent aux joueurs de partager l’expérience de jeu, ce qui la rend immersive et amusante.
Pour qu’une application soit reconnue comme un « social game », il faut qu’elle remplisse plusieurs caractéristiques :
Lire à ce sujet un excellent article de SocialTimes.com
3 millions de français (ou « social gamers ») joueraient sur les réseaux sociaux (selon une étude de TNS) !
Pas étonnant que ce secteur attirent de plus en plus les éditeurs de jeux « classiques ». Même des chaines de télévision développe des jeux sur leurs programmes.
Les chiffres du « social gaming » font rêver : les social games comptent aujourd’hui plus de 400 millions de joueurs à travers le monde ! Et le marché dépasserait déjà le milliard de dollars…
Au commencement était le PC et les consoles. Le premier souffrait de piratage de jeu, les seconds (surtout avec le « Xbox » de Microsoft qui intégrait carte réseau et disque dur) permettaient de jouer en ligne tout en faisant « la pige » au PC dont ils intégraient certaines fonctionnalités.
Pour contrer cette dangereuse attaque, le PC a réagit avec un jeu « World of Warcraft » (WoW) – qui compte environ 12 millions d’abonnés (on peut comparer ce jeu à un « social game » dans la mesure où il contient les mêmes bases qu’eux mais c’est en fait un MMORPG). Son prix était abordable (comparé aux autres MMO) ; cela a aidé à lui faire gagner en popularité le tout assortit d’une bonne communication.
Le navigateur Internet remplace les consoles.
Les réseaux sociaux jouent un rôle, de plus en plus important, sur la toile. La plate-forme communautaire, Facebook, enregistre, à elle seule, plus de 200 millions d’utilisateurs (dont 18 millions de membres français) ! Auxquels s’ajoutent des millions d’autres utilisateurs réparties dans d’autres réseaux sociaux similaires.
C’est ce formidable essor des réseaux sociaux qui a permis l’explosion du « social gaming ».
En effet, sans les réseaux sociaux, les « social games » n’auraient jamais pu s’imposer de cette façon.
Parce qu’ils apportent aux jeux une visibilité qu’ils n’auraient pu avoir dans d’autres conditions. Et comme ils amplifient l’effet buzz, le bouche à oreille fait le reste !
Ces jeux sur Facebook sont facilement accessibles et utilisables.
Vous avez dû remarquer que, de nombreux jeux utilisent ce réseau en créant une page de laquelle vous pouvez être « fan ».
Ils s’appuient sur la pub que leur offre les réseaux sociaux pour élargir leur communauté.
La technique marketing, bien rodée, est simple : proposer à l’internaute le jeu en lui signifiant qu’il est gratuit. La plupart des jeux actuels sont présents sur certaines marques de portable avec une version d’essai gratuit. L’idée étant de vous appâter en créant la dépendance afin de vous faire acheter le jeu ensuite. Un lien vous permet d’ailleurs de la télécharger facilement.
Possibilité d’abonnement (mensuel ou annuel) pour avoir accès à des éléments spéciaux, bonus…etc.
VI- Publicité et sponsoring
Les gains en termes de publicité sont importants également.
Dans le cas de la publicité, les développeurs intègrent des publicités ou habillent le jeu pour un annonceur.
TF1 avec « Bola Football » (dont la licence existe déjà aux Etats-Unis et en Amérique latine (avec 4,5 millions d’inscrits) compte gagner de l’argent avec la publicité autour du jeu. Les équipes du jeu peuvent être sponsorisées par des marques : ces sponsors peuvent ensuite offrir de l’argent virtuel aux joueurs.
Ces espaces seront commercialisés par la régie de TF1. Des publicités sont diffusées au commencement de certaines vidéos en streaming proposées par la chaine via son site Internet.
VII- La micro transaction : principe du social gaming
Les revenus du « social gaming » : ils sont liés au principe du jeu. L’internaute joue gratuitement à l’ensemble du jeu. Pour progresser plus rapidement, il doit acheter des crédit ou des « objets » virtuels, moyennant quelques centimes.
Ces sommes, multipliées par plusieurs millions de joueurs, assurent, par exemple, à Zynga, leader américain du marché, des revenus estimés à plus de 500 millions de dollars en une seule année !
Tout cela permet de générer des revenus grâce à de petites opérations et dépend donc du nombre de joueurs actifs sur le jeu.
Ubisoft a lancé ses propres jeux sur Facebook.
Coté pure players : Weka Entertainment (ex Boonty) qui se transforme d’éditeur classique en éditeur de « social gaming » compte, grâce à cette activité, un chiffre d’affaires en 4 mois supérieur à celui de 2009 ! Dans la foulée, l’entreprise envisage de conquérir les marchés britannique, allemand, italien et turc.
De son coté, TF1 lance son propre jeu, « Bola Football » (en partenariat avec Playdom, une société californienne au top 5 des éditeurs mondiaux !).
Autres projets : la déclinaison de « Secret Story », en un jeu Facebook. Le but : accroitre la notoriété des grandes marques de l’antenne. Et d’autres jeux Facebook d’ici la fin de l’année.
Sur les social games on trouve des éditeurs comme : Zynga, Crowdstar, Playfish, RockYou…
A tout seigneur tout honneur, commençons par le plus connu, Farmville (éditeur Zynga).
Ce jeu est un des jeux phare de Facebook.
Avec Farmville, l’internaute gère une ferme et élève des animaux virtuels et cultive fleurs, fruits et légumes.
Pour améliorer ses performances, le joueur peut acheter de l’espace virtuel supplémentaire.
Le joueur peut, en permanence, comparer son univers avec celui de ses contacts.
Farmville compterait 80 millions de joueur à travers le monde et aurait un chiffre d’affaires de 500000$ par jour ! (digne des éditeurs de jeux vidéos).
Dans un autre genre, « Café World » (éditeur Zynga), transforme le joueur en un patron de café. Le joueur doit gérer un restaurant.
Nombre de joueurs : environ 30,3 millions.
Comme pour Farmville, les biens virtuels sont là pour rentabiliser le service.
Certains ont même profité de l’engouement pour éditer des guides (payants) sur Internet, donnant les techniques pour devenir imbattable…
Un autre « Mafia Wars » (Editeur : Zynga) met le joueur à la tête d’une organisation criminelle.
Le jeu tire profit de ces services, qui fidélisent ses membres et génèrent des recettes publicitaires et commerciales.
Nombre de joueurs : environ 25,3 millions
Mafia Wars propose des options dignes d’un jeu de console portable.
Dans ce jeu, les mises à jour sont payantes.
L’élevage d’animaux est un classique du « social game ».
Happy Aquarium (Editeur : Crowdstar) cible un public jeune.
Nombre de joueurs : environ 23,8 millions
La monétisation se concentre sur la possibilité d’acheter des poissons exotiques.
Est une application qui permet de jouer au poker.
Nombre de joueurs : environ 29 millions
La mise permet de « recaver » c’est à dire rajouter de l’argent à la cagnotte.
Pour n’en citer que quelques uns !!
Le game-play du jeu (c’est à dire le scénario) d’un social-game n’est pas très élaboré. Mais c’est cette simplicité qui a aidé ce type de jeux à s’imposer auprès du grand public.
Il existe également d’autres jeux en flash qui utilisent cette technique pour « apatter » l’internaute.
Les coûts de développement augmentent proportionnellement à la hausse de la qualité des jeux. Ils restent cependant inférieurs à ceux d’un jeu console. Quelques dizaines de milliers d’euros pour un jeu basique, plus de 100 à 150.000 euros pour un jeu haut-de-gamme. Et un niveau de rentabilité situés à plusieurs centaines de millions de milliers de joueurs.
Et oui, les « socials games » arrivent sur portable. Déjà Farmville est accessible sur Iphone.
C’est peut-être là l’avenir du « social gaming » avec des applications accessibles sur Iphone ou Androîde.
Mais il faut aussi rester vigilant et regarder du coté des plates-formes de distribution dématérialisées (Xbox, Live Arcade, PSN, Steam…). Elles apportent un nouveau support et entrainent un retour des jeux indépendants en même temps qu’un bouleversement au niveau de la répartition des revenus.
Alors, social gaming, jeux indépendants, applications mobiles…qui gagnera la partie ? L’avenir nous le dira.
Vous aimez le mystère et les énigmes ? Alors menez l’enquête avec Hercule Poirot ou Miss Marple, les célèbres héros d’Agatha Christie.
Je vous conseille la version anglaise. Vous ferez ainsi d’une pierre 2 coups et perfectionnerez votre anglais en vous amusant !
Bonne Rentrée à tous !!
-o-o-o-o-o-o-
L'auteur de cet article :
experte Marketing et Internet
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